mercredi 14 décembre 2016

Une visite de l'insectarium à mouches tsé-tsé d'Addis-Abeba avec les 2de3

Le Dr Rafael Argiles HERRERO en tant que support technique au programme « Nuclear Techniques in Food and Agriculture »  et M. BEKELE en tant que manager général de l’insectarium, ont accueilli et proposé une visite guidée aux trente élèves de 2de3 qui ont fait le trajet en bus jusqu’au quartier de Kality, ce lundi 5 décembre 2016.

Après, une présentation du rôle de l’insectarium d’Addis-Abeba dans la « campagne PanAfricaine de la lutte contre les Trypanosomiases », le Dr Rafael HERRERO a insisté sur les difficultés d’élever des glossines en grande quantité : stratégie de reproduction de type « k », exigence sur la qualité du sang dont elles se nourrissent, sensibilité au stress…

Puis équipés de blouses blanches, les élèves et leurs accompagnateurs M. TESFAY et M. JUIN, ont suivi messieurs Bekele et Rafael dans la succession de pièces spécifiques de l’insectarium. La salle de réception du sang a permis d’aborder l’importance du reconditionnement : avec l’élimination des fibrilles et l’étiquetage du sang. La zone à congélateurs a justifié l’importance d’un stockage à basse température (-20°C). Le niveau scientifique des explications a augmenté avec les deux salles suivantes : le laboratoire de suivi de qualité du sang en terme bactériologique et en terme nutritif ainsi que la zone des irradiateurs où les glossines mâles sont rendus stériles et où le sang est stérilisé.

Le clou de la visite fut la rencontre avec les glossines. Dans une des salles dédiées à l’élevage, les élèves ont pu comprendre le cycle de reproduction des glossines, voir les mouches adultes et les systèmes permettant de les nourrir. Les élèves ont demandé de nombreux éclaircissements sur cette phase d’élevage, fascinés par ces mouches de 1,5 cm qui peuvent nous piquer et nous prélever un peu de notre sang !
Pour accéder aux documents pédagogiques :



mardi 13 décembre 2016

Une conférence du Dr Jérémy BOUYER : Quelle est la biologie et la distribution des glossines ?

Le Dr Jérémy BOUYER, malgré ses nombreux projets scientifiques a su offrir de son temps, ce vendredi 2 décembre 2016, aux élèves de secondes du Lycée Guebre-Mariam, tous engagés dans l’Action Pédagogique « Les insectes et le réchauffement climatique ».
Photo de glossine / cliché O. Esnault

Lors d’une conférence dense en éléments scientifiques et fascinante par ses exemples, Le Dr Jérémy BOUYER a présenté la biologie et la distribution des glossines, plus connues sous le nom de mouches tsé-tsé. En effet, les modifications de l’environnement par l’Homme et le réchauffement climatique ont des conséquences sur l’écologie des insectes. Lorsque ces insectes comme les glossines sont des vecteurs de maladies graves comme la maladie du sommeil, l’évolution de la biologie et de la distribution des glossines représente un enjeu contemporain pour les populations humaines notamment en Ethiopie.

La lutte contre les glossines fait partie de la « campagne PanAfricaine de la lutte contre les Trypanosomiases ».
Cette lutte s’inscrit dans une stratégie de développement durable en Afrique, en permettant : une protection du bétail servant à l’alimentation, une meilleure santé des populations humaines exposées à la maladie du sommeil et un développement de l’agriculture en protégeant le bétail représentant une force de travail.

L’étude des glossines est passionnantes puisqu’on la surnomme parfois la « mouche intelligente » en lien avec ses capacités d’apprentissage. Son cycle de reproduction basé sur une ovoviviparité est lui aussi peu banal. De plus, sa capacité à choisir des zones de repos, de chasse, de reproduction optimales et de les mémoriser ; est à l’origine d’un nouveau concept de milieu de vie : l’ambit.

Photo d'un piège à glossine / cliché A.G.Mbaye
Il y a 5 espèces différentes de glossines en Ethiopie mais qui ne transmettent que les trypanosomoses animales. Des modifications de leur répartition sont notées avec une présence limitée à 1800m d’altitude qui est passée à 2000m. Des études sur le terrain, près d’Arba-Minch, avec des systèmes de piégeage et de comptage ; associé à un insectarium élevant des glossines permettant de produire des mâles stériles, font de l’Ethiopie un des leaders africains dans l’application de méthodes d’éradication des populations de glossines.

La conférence s’est clôturée par un film permettant de comprendre le rôle de la production d’insectes mâles stériles pour éradiquer des populations de mouches. Les concepts scientifiques complexes abordés, ont stimulé les élèves. Ainsi, une élève : Hortense, s’est portée volontaire pour résumer les idées du court film et expliquer la technique de l’insecte mâle stérile. Ensuite, plus de 15 min de questionnement ont instauré une interaction dynamique avec l’entomologiste Jérémy BOUYER. Par exemple, l’élève Robera a formulé des questions pour clarifier le lien entre la répartition des populations humaines et les populations de glossines. L’élève Noah est revenu sur le fonctionnement des pièges à glossines et l’importance des couleurs bleue et noire dans l’attraction. Au fur et à mesure le rythme des questions s’est accéléré : « Quelle est la taille de l’ambit (milieu de vie) d’une glossine (Mamadou) ? », « L’éradication des mouches tsé-tsé (ou d’autres insectes dit néfastes) a-t-elle des conséquences négatives, en particulier sur la chaîne alimentaire (Bethel) ? »…

Le Dr Jérémy BOUYER a été séduit par l’amphithéâtre du Lycée Guebre-Mariam si propice à la réalisation de conférences et il a remercié les élèves pour leur accueil, leur attitude curieuse et rigoureuse lors de sa présentation. Une intéressante coopération vient ainsi de naître et va se poursuivre avec la visite de l’insectarium d’Addis-Abeba ainsi que l’exploitation en classe des données de la conférence.

lundi 21 novembre 2016

Comment le réchauffement climatique agit-il sur les insectes ?

Après avoir analysé quelques affiches de Yann Arthus Bertrand : "Quand le climat se réchauffe", "Changement climatique et cycle de l'eau", "Des milieux détruits", "Le climat change" ;
les élèves de seconde du Lycée Guebre-Mariam se sont interrogés sur les conséquences du réchauffement climatique dans le champ environnemental, le champ sociétal, le champ économique.

En particulier, la problématique : "comment le réchauffement climatique agit-il sur les insectes ?" a été étudiée à partir de l'étude corrélée des températures moyennes avec la taille des ailes des papillons (ambré et nacré) du Groenland (de 1995 à 2015).
Nacré (Clossiana)







Ambré (Colias)

Sources documentaires : 


jeudi 10 novembre 2016

Le projet "insectes" 2016-2017 au Lycée Guebre-Mariam, c'est parti !

L’Ethiopie, comme l’ensemble des pays, est confrontée au réchauffement climatique global. La prise de conscience du réchauffement climatique en Ethiopie est développée, comme en témoigne sa proposition ambitieuse de lutte contre les rejets de Gaz A Effet de Serre (GAES), déposée lors de la COP21 qui s’est tenue à Paris en décembre 2015.
D’après Julie Augustin (Programme de doctorat en sciences biologiques) : « Les insectes représentent la vaste majorité des espèces animales connues sur la planète. Leur fonctionnement dépend majoritairement de la température de leur milieu. Les modèles climatiques prévoient d’ici la fin du siècle une augmentation des températures moyennes à la surface du globe de 1,5 à 2 °C.

Ces changements thermiques sont manifestement dus aux activités anthropiques, notamment aux émissions de gaz à effet de serre ». Ainsi, insectes et réchauffement climatique sont liés et l’importance des insectes dans la biodiversité nous laisse supposer qu’ils seront fortement touchés par le réchauffement climatique. Toujours d’après Julie Augustin : « les insectes représentent une biodiversité considérable et fournissent des services écosystémiques indispensables tels que la pollinisation (sans insectes, ni fruits, ni café, ni chocolat !) et la décomposition de la matière organique. Néanmoins, ils sont aussi vecteurs de maladies comme la malaria et sont particulièrement présents dans le milieu agricole, donc en lien direct avec notre alimentation. Les insectes sont des organismes poïkilothermes : leur activité physiologique est directement liée à la température extérieure. En cas de variation thermique, leurs cycles, fonctionnements et comportements seront modifiés. On peut déduire que « le changement climatique modifiera les écosystèmes, en favorisant les espèces qui acceptent des conditions environnementales plus larges. L’ennui pour l’humain est que ces organismes plus tolérants posent déjà des problèmes économiques majeurs, notamment en santé et en agriculture.

Ainsi, de nombreux insectes piqueurs-suceurs (comme les moustiques et les pucerons) sont des vecteurs de maladies : ils tolèrent la présence d’un virus ou d’une bactérie dans leur organisme et le déplacent d’un hôte à l’autre. Plusieurs épidémies comme celles de la malaria, de la fièvre jaune et de la peste sont dues à des agents pathogènes transportés par des insectes. De hautes températures favorisent la transmission de l’agent infectieux par certains vecteurs ».

Le projet "insectes 2016-2017" au Lycée Guebre-Mariam, propose de guider les élèves de seconde 1,2 et 3 de l'établissement, vers la compréhension des conséquences du réchauffement climatique sur les services écosystémiques fournis par les insectes et sur le développement des insectes vecteurs de maladie. Ce projet inclu des travaux réalisés en classe de SVT, des échanges avec des scientifiques et des visites pédagogiques. Ces travaux s'appuient sur la participation de M. JUIN enseignant des Sciences de la Vie et de la Terre au Lycée Guebre-Mariam, sur l'engagement de Dr Jérémy BOUYER, chercheur au CIRAD et directeur de recherches spécialisé dans l’étude de l’écologie des vecteurs : en particulier les glossines, ainsi que de M. Rafael ARGILES. L'investissement d'entomologistes dans le projet permet l'apport de connaissances liées à la biodiversité des insectes (le rôle des insectes dans les écosystèmes, les changements d’usages des sols, les perturbations anthropiques et les changements globaux) et des compétences en particulier dans la collecte manuelle et l'identification des insectes.

Pour en savoir plus :
http://www.who.int/mediacentre/factsheets/fs266/fr/ (rubrique : "Caractéristiques des infections")

jeudi 30 juin 2016

Le parc national Menagesha-Suba : un site de tourisme scientifique

La dernière forêt primaire d'Ethiopie aux portes d'Addis
Situation et accès :
La forêt de Ménagesha est situé à environ 55 km d'Addis-Abeba. Il faut compter environ 1h30 de trajet.
Du centre d'Addis, récupérer la ring road puis prendre la direction de la ville de Sebeta. Dans la ville de Sebeta prenez à droite juste après la brasserie "Méta".  Après 16km d'une piste de campagne vous atteignez l'entrée de la forêt au niveau du quartier général des rangers.

Description et historique

A l'ouest d'Addis Abeba s'élèvent deux volcans éteints. Le premier, ayant la forme d'un bol renversé, s'appelle la montagne Menagesha. Elle est recouverte presque entièrement par une épaisse forêt et des sous-bois. A ses pieds, sur le flanc près d'Addis, se trouve l'église de Menagesha Mariam et à son sommet est installée la communauté monastique en déclin rattachée à l'église de Medhane Alem.
La forêt nationale de Menagesha recouvre assez étrangement plus les flancs de la montagne Wechacha que ceux de Menagesha. Originellement plantés par le Roi Zere Yacob au XVIème, les Juniperus géants (le "tid" éthiopien), les Podocarpus ("zigba"), les Hagenia abyssinica ("kosso")

mardi 21 juin 2016



Thème : Les insectes et leur alimentation
Sujet : Les pièces buccales des Coléoptères
Problématique : Comment explique-t-on  la capacité des pièces buccales des coléoptères à s’adapter à tout type d’alimentation ?


Interprétation :
Le taxon des coléoptères s'agit de l'ordre d'insectes comportant le plus grand nombre d'espèces.  Les coléoptères sont très diversifiés et ils sont présents dans tous les principaux habitats à l'exception des régions polaires et marines.  On retrouve des détritivores qui décomposent les débris de végétaux. Il y a certains coléoptères qui se nourrissent de charogne ou d'excréments. D’autres se nourrissent de champignons et d'autres sont exclusifs à un type de plante. Il y a aussi des insectes phytophages (mangeurs de tout type de végétaux)  généralistes qui s'alimentent de pollens, de fleurs et de fruits. On retrouve aussi des prédateurs et des parasites qui s'attaquent à d'autres invertébrés. Cette adaptation très diversifiée pourrait s’expliquer par la spécificité de l’appareil buccal des coléoptères.  
Parmi les pièces buccales des coléoptères, on retrouve les mandibules, qui apparaissent comme de grandes pinces sur le devant de la tête. Elles se déplacent horizontalement et servent à saisir, écraser ou couper la nourriture ou les ennemis. Chez certaines espèces, les mandibules des mâles sont très développées et nettement plus larges comparé à celle des femelles (voir la pièce jointe ; « mâle et femelle coléoptères »). On retrouve aussi les palpes maxillaires et les palpes labiaux, des appendices en forme de doigts qui se trouvent autour de la bouche de la plupart des coléoptères, et qui portent des organes sensoriels ou plus exactement le sens du touché. Ils servent à déplacer la nourriture à l'intérieur de celle-ci.
 
Si les coléoptères parviennent à s’adapter à tout type d’alimentation, c’est grâce à chacune de leur pièce buccale de type broyeur qui possède diverses fonctions (comme mâcher, broyer et attraper). La puissance de leur appareil buccal leur permet de se conformer à toute texture, ossature ou chair, dans beaucoup d’écosystèmes et environnements. C’est ainsi que s’explique cette capacité de la part des pièces buccales de pouvoir s’accorder à une alimentation très variée et diversifiée.

Rannou Jeanne et Daspect Théa                                                                                                                2de2

Quelle est l’utilité du piège à fruits lors d’une capture d’insecte ?

Sujet
Sujet : Le piège à fruits

    2°2 : article rédigé par Vaglio Antoine et Fersing Cyprien

Lors d’une sortie à Menagesha pour réaliser une capture d’insectes, nous avons utilisé plusieurs types de pièges. Ces pièges permettent de capturer plusieurs ordres d’insectes tels que les diptères, les coléoptères ou encore les lépidoptères. Parmi ces pièges, nous trouvons le piège à fruits qui est plus restrictif au niveau de la capture que d’autres pièges tel que le piège lumineux ou les pitfalls. En effet, le piège à fruits avait pour but de cibler un ordre d’insectes en particulier.

Comment fonctionne le piège à fruits ? Quelle est l’ordre d’insectes cherché à être capturé ?

Photo du piège à fruits utilisé durant notre sortie à Menagesha

Le piège à fruits est un piège en forme de cylindre en deux parties ] :
·                   La partie inférieure avec l’ouverture et le mélange permettant d’attirer les insectes.
·                   La partie supérieure permettant de conserver les insectes.
Dans la partie inférieure, on introduit une assiette contenant un mélange, à base de rhum et de bananes macérées, permettant d’attirer les insectes se nourrissant de nectars de fruits ou de fleurs. Une fois que l’insecte est attiré par l’odeur, il prend un peu du mélange, contenant souvent de la banane, et après se dirige vers la partie supérieure et se retrouve. En effet, comme le piège est utilisé de jour, les insectes, par instinct, vont se diriger vers la lumière  (phototaxie) et se retrouver bloqué dans le piège .

Ces pièges à fruits placés en hauteur et dans le sous-bois (on ne trouve pas les mêmes espèces de lépidoptères en hauteur et dans les sous-bois) ont pour but d’analyser les différentes familles de lépidoptères vivant dans l’écosystème choisi. Les lépidoptères sont un ordre d’insectes dont la forme adulte est communément appelée papillons et dont l’état larvaire est appelé chenille. Ils se caractérisent par des ailes, recouvertes d’écailles très colorées, plus grandes que le corps, trois paires de pattes et par une pièce buccale transformées en proboscis, trompe enroulée. Les papillons se nourrissent de nectar de fleurs ou de fruits, ce liquide sucré est aspiré par leur trompe qui peut se dérouler. L’avantage du piège et de sa mélasse est d’attirer ces deux types de papillons. Ils peuvent repérer les fleurs de loin puisqu’ils peuvent voir les ultraviolets émis par les fleurs.

Photo d’un lépidoptère posé sur une fleur

On peut donc affirmer que les pièges à fruits trouvent leur intérêt au moment d’étudier un ordre donné, ici les lépidoptères, afin des recherches approfondies sur cet ordre et donc de faire de possibles découvertes. On peut aussi voir que les lépidoptères sont très facilement caractérisables et possèdent des caractéristiques bien à eux.


Pour en savoir plus :



vendredi 3 juin 2016

Comment les nepenthes attirent-elles et capturent-elles des insectes ?

Sujet : Les insectes et les plantes carnivores

2de3 : article rédigé par Viudes Jean-Mikael, Touré Cheikh, Meenink Luka

Voici un autre type de plantes carnivores : la Nepenthes rafflesiana. C'est une plante carnivore qui vit soit en basse altitude soit en altitude. Leur zone d'habitat aura des conséquences sur leurs conditions de prédation sur les insectes et donc sur leur croissance.
Une Nepentes rafflesiana, en taille réelle, sa tige atteint 4m voir 15m, les urnes de dimensions variables peuvent atteindre 30cm de haut pour 10cm de large

Comment les nepenthes attirent-elles et capturent-elles les insectes ? 

A contrario de celui des dionées, le fonctionnement du piège des nepenthes est un peu plus complexe, car comme dit précédemment, il y a deux types de nepenthes. Celles en altitude et celles très proches du sol ou reposant sur celui-ci. Leur fonctionnement est un plus complexe car pour les pièges inférieurs, c’est-à-dire autour du pied de la plante, l'ouverture est plutôt orientée vers le pied. Mais pour les pièges supérieurs, l'urne est orientée vers l'extérieur. Cependant dans les deux cas le principe est le même. L'entrée du piège est recouverte de nectar attirant les insectes. Elle est appelée le péristome et est souvent de couleur rouge. Le péristome conduit les insectes vers l’intérieur où les parois sont très lisses, ce qui provoque le fait qu’elles soient glissantes. Donc, un insecte qui se fait piéger par ce type de plante carnivore et qui se dépose sur le péristome se fera attirer et ira à l’intérieur pour prendre ce qu’il pense à son grand dame être du nectar puis tombera dans le suc digestif de la plante.
Les nepenthes ont eux aussi transformé leurs feuilles en pièges, en forme d’urne mais cette fois-ci, c’est l'extrémité de la feuille qui va peu à peu se recourber, s'aplatir, s'élargir, s'enfler, pour enfin ouvrir un piège. Le piège est donc situé au bout de presque chaque feuilles. Dans cette urne nous trouvons un suc digestif dont la dilution par l’eau de pluie est empêchée par un opercule. Au-dessus de la zone contenant le liquide digestif, nous trouvons une zone glissante. C’est grâce/à cause de cette zone que les insectes tombent dans le liquide digestif. Mais une fois tombés, la plante détectera la présence de ces derniers, elle va libérer des substances anesthésiante avant de les dissoudre. Comme pour l’attrape mouche au bout d’un certain temps la feuille meurt. Dans le cas de la nepenthes le piège se dessèche généralement au bout de quelques mois.

Pour conclure, nous remarquons que les Nepenthes, afin d'attirer des insectes utilisent des techniques identiques à celles utilisées par les fleurs lors de la pollinisation. Comme la fabrication du nectar pour que les insectes [friands de celui-ci] viennent en consommer. Outre cela, elles ont en plus leur propre système de capture, différent de d'autres plantes carnivores.

Sources documentaires : 
Une video impressionnante : 

Comment les dionées attirent-elles et capturent-elles les mouches (Diptères) ?

Sujet : Les insectes et les plantes carnivores

2de3 : article rédigé par Viudes Jean-Mikael, Touré Cheikh, Meenink Luka

Approfondissons notre sujet en étudiant un type de plante carnivore particulier et son rapport aux insectes. Il s'agit des dionées.
Les dionées sont des plantes carnivores qui poussent sur des sols acides et très pauvres en minéraux. La digestion de petits animaux leur procure l'azote organique nécessaire à leur survie.

Dionaea muscipula, parfois nommée attrape-mouche ou gobe-mouche de Vénus en lien à sa forte prédation sur les mouches


 Comment les dionées attirent-elles les mouches (Diptères) ? 

Les pièges à mâchoires de la dionée sont réputés pour dégager une odeur qui attire les insectes. Cette odeur est celle du nectar. En effet nous trouvons du nectar tout autour de la face interne de la mâchoire. Le fait que celui-ci soit autour de la face interne de la mâchoire augmente les chances du contact avec les poils sensitifs. Ce nectar est fait grâce à certains éléments se trouvant dans la terre et l’azote et d’autres éléments organiques se trouvant dans les proies capturées et digérées. Mais il n’y a pas que le nectar et son odeur qui attirent les insectes, pour les mouches et certains insectes, il y a la couleur rouge de la face interne de la dionée qui est parfois accompagnée par l’odeur du reste des insectes précédemment digérés.

Comment les dionées capturent-elles les mouches (Diptères) ? 

Les dionées ont transformé leurs feuilles en piège en les pliant en deux pour former une mâchoire qui se renferme à une vitesse impressionnante dans le but d'attraper les proies. C’est un piège actif. Afin de faciliter votre compréhension, voici un tableau :
La fermeture est donc déclenchée par des poils sensitifs (6 en général) situées sur les faces internes. Dès qu'un insecte touche un des poils le mécanisme est déclenché mais le piège ne se referme pas encore, cela va nécessiter un second contact avec soit le même poil ou soit avec un autre dans un laps de temps qui est généralement de 20 secondes, ainsi la plante se prémuni d’effort inutile puisqu’au bout de 3 ou 4 captures d’insectes la feuille se fatigue et meurt et laisse la place a une nouvelle feuille. Une fois le piège fermé, un second mécanisme s’active. Ce mécanisme permet à la dionée de s'assurer que sa proie est bien comestible avant de commencer sa « digestion ».
La fermeture du piège s'effectue donc en deux temps : après le premier mouvement très rapide les cils situés en bordure vont retenir l'insecte le temps de la vérification; s'il s'avère que la proie n'est en fait qu'une brindille le piège va se rouvrir, sinon il se fermera hermétiquement, les cils s'écarteront et l’insecte capturé s'échappera. Le piège ne se rouvrira que quelques jours plus tard, le temps nécessaire pour que l’insecte soit totalement digéré.

Pour conclure, nous remarquons que les Dionées, afin d'attirer des insectes utilisent des techniques identiques à celles utilisées par les fleurs lors de la pollinisation. Ces techniques sont les couleurs, les odeurs ,ou même la fabrication du nectar pour que les insectes [friands de celui-ci] viennent en consommer. Puis elles les capturent à l'aide d'un système prédéfinit, qui ne laisse rien au hasard.

pour apprendre en s'amusant : http://www.quizz.biz/quizz-336709.html

Comment les plantes carnivores agissent-elles sur les populations d’insectes ?

Sujet : Les insectes et les plantes carnivores

2de3 : article rédigé par Viudes Jean-Mikael, Touré Cheikh, Meenink Luka

Tout d’abord, en préambule, afin de faciliter votre compréhension de cet article, il est impératif de définir ce qu’est une plante carnivore. Il est aussi essentiel de préciser au lecteur que nous n'avons pas vu de plantes carnivores lors de notre séjour sur le site de Menagesha [Qui était d'ailleurs très instructif], c'est tout de même un thème que l'on ne pouvait pas laisser à l'abandon, du simple fait que celui-ci nous passionne.
Les plantes carnivores sont donc des plantes qui ont un type d'adaptation remarquable dans le monde végétal. Nombreuses d’entre elles se sont adaptées aux biotopes pauvres, soit des milieux où les végétaux classiques ne poussent pas ou tout du moins poussent mal. Ces plantes développent des formes exceptionnelles, parfois accompagnées de mouvements d'une extrême rapidité et de systèmes de nutrition très particuliers.

Comment les plantes carnivores agissent-elles sur les populations d’insectes ? 

Ces plantes utilisent leurs feuilles comme de véritables pièges. Ceux-ci sont soit actifs soit passifs. Certains parlent aussi de pièges semi-actifs (mouvements lents) : On remarquera qu'il y a dans les deux cas des « pièges à glu ». Concernant les pièges semi-actifs ; chez certaines plantes carnivores comme les Rossolis qui font partis de la famille des Drosera, nous trouvons des feuilles pourvues de poils sur lesquelles se forment des gouttelettes de substances collantes. Les proies viennent donc s'engluer sur ces feuilles. Les mouvements des insectes entraînent l'intervention des tentacules voisines qui se penchent vers la victime et l'emprisonne.
Chez certaines espèces, la feuille elle-même s'enroule sur la proie, et chez d’autres comme les Grassettes qui font partie de la famille des Pinguicula nous trouvons des feuilles pourvues de minuscules glandes pédonculées sur lesquelles se forment des gouttelettes de substances collantes. Les proies viennent donc s'engluer sur ces feuilles. Le bord des feuilles, s'enroule autour du corps de la victime. Ce mouvement augmente la surface de contact et favorise ainsi la digestion. Pour les pièges passifs, on parle de 3 cas différents.
Dans le 1er cas, on rencontre comme chez les Rossolis ou les Grassettes, des "pièges à glu". C'est le cas des plantes arc-en-ciel, ou plus connues sous le nom de Byblis et de Drosophylle (Drosophyllum). Tout comme pour les pièges à glu semi-actif, ces plantes ont leurs tiges recouvertes d'une substance collante. La seule différence est que dans le cas de pièges passifs , les tiges ne s'enroulent pas autour de la proie. Dans le 2ème cas, on rencontre des pièges en nasse comme chez les Genlisées qui sont pourvues de tubes spiralés. Lorsque les minuscules proies pénètrent dans ceux-ci, elles ne peuvent plus en ressortir. Des poils inclinés ne permettent la progression des proies que dans un sens, soit vers l'intérieur. Dans l'autre sens, ils se dressent comme des pieux et empêchent les proies de ressortir.
Enfin, dans le 3ème cas, on remarque le piège par noyade. Les feuilles de ces plantes forment une rosace au centre. Avec l'accumulation de l'eau de pluie, la rosace se remplit et les insectes s'y noient avant d'être digérés par des bactéries.

Pour conclure, les pièges actifs et les pièges passifs des plantes carnivores exercent une prédation non négligeable, souvent spécifique, vis-à-vis des communautés d’insectes des milieux pauvres en éléments nutritifs pour les plantes.

Quels sont les principaux rôles écologiques du syrphe du groseillier ?

Sujet : Syrphe du groseillier dans notre écosystème

 2nde2, article rédigé par : 
Senait ARAYA ; Krestiane TAMERAT Elfie NONGUIERMA ; Wengelawit ALEMAYEHU 

D’une longueur de 8 à 12 mm environ, les syrphes du groseillier ont quatre ou cinq bandes transversales jaune pâle sur l’abdomen ; la première est discontinue et la troisième est échancrée au milieu. Tous les membres de la famille des Syrphidés ont une fausse nervure caractéristique qui traverse le milieu de l’aile. Cette espèce est surtout répartie d’un bout à l’autre du Canada et en Europe. On peut retrouver des syrphes à n’importe quel endroit où il y a des plantes riches en pollen et en nectar, comme en Ethiopie. En effet, les adultes se nourrissent sur des fleurs riches en pollen et en nectar, tandis que dans bien des cas, les larves qui ressemblent un peu à de petites chenilles, mangent beaucoup de de prédateurs des jardins, notamment des pucerons. Les syrphes ne possèdent pas d’aiguillons et n’utilisent leur rostre que pour butiner le nectar des fleurs. Ils ne peuvent donc pas piquer.
Source : 

Quels sont les principaux rôles écologiques du syrphe du groseillier ?

Les principaux rôles des syrphes dans les écosystèmes sont : 

La limitation des populations d’organismes « nuisibles » pour les cultures humaines (les larves sont prédatrices).
La larve du syrphe groseillier de vorace prédatrice de pucerons Les larves des syrphes du groseillier sont entomophages ; elles consomment en moyenne 400 pucerons au cours de leur vie qui dure de 8 a 15 jours.

La pollinisation car une fois syrphe, l’ancienne larve enchaîne avec son rôle secondaire de pollinisateur.
Les adultes se nourrissent de nectar et de pollen. Les syrphes jouent un second rôle essentiel en contribuant ainsi activement à la pollinisation.

En conclusion, le syrphe du groseillier appartient à la famille des diptères. Il a un thorax noir verdâtre avec une pubescence brune, son abdomen est jaune avec quatre larges bandes transversales noires, les deux premières sont reliées par une large bande dorsale dans l’axe du corps ; il est surtout présent au Canada et en Europe. Il a deux rôles principaux dans notre écosystème : ses larves, mangent des prédateurs nuisibles comment les pucerons ; une fois adulte il enchaine avec son second rôle de pollinisateur et participe à la fécondation et donc à la reproduction des fleurs.

Source : 

Comment les papillons de nuit participe-t-ils à la pollinisation de la belle de nuit ?

Sujet : Les papillons de nuit et la belle de nuit

Article rédigé par : Burake, Helina, Heldine de 2nde2

Tout d’abord un insecte pollinisateur désigne toute espèce d'insecte, en particulier les hyménoptères et les lépidoptères, qui, en butinant les fleurs pour se nourrir, transportent du pollen d'une fleur à une autre et en assure la pollinisation.

Comment les papillons de nuit participe-t-ils à la pollinisation de la belle de nuit ?

On a autrefois nommé « Papillons de nuit » les hétérocères.
L'avantage pour les végétaux de jeter leur dévolu sur les papillons pour transporter leur pollen est qu'il existe des espèces actives le jour, et d'autres la nuit, les hétérocères. Ce type de pollinisation est nommé phalaenophilie. Les espèces végétales pollinisées par les hétérocères ont tendance à n'épanouir que leurs fleurs, souvent blanches, et exhaler leur parfum qu'au crépuscule ou au cours de la nuit. La production du nectar par la plante se cale également sur les périodes de visite des papillons. Les papillons de nuit assurant un rôle de pollinisateurs sont par exemple : les noctuelles, les arpenteuses, les pyrales.
Originaire de l'Amérique du Sud, La Belle de nuit est une plante à fleurs abondantes durant l'été. La majorité des variétés de Belle de nuit sont vivaces.
On peut distinguer chez la plante un épanouissement des fleurs en fin de journée ou à par temps couvert. Les papillons de nuit couvrent leurs besoins énergétique en aspirant le nectar des fleures ou d’autres liquides, avec leur trompes. Comme leurs chenilles, les papillons de nuit sont actifs dans l’obscurité. Ils sont représentés en une variété de couleurs allant du rouge au blanc.

En conclusion, on peut dire que c’est par la caractéristique particulière : ses fleurs sont "fluorescentes", que la Belle de nuit a hérité de son nom. Ainsi, la belle de nuit attire les papillons de nuit qui assurent sa pollinisation. De plus, dans l'horloge florale établie par le botaniste Carl Von Linné en 1751, se trouve intégrée l'ouverture de la Belle de nuit à 17 h, argument supplémentaire à une pollinisation spécialisée entre papillon de nuit et belle de nuit.

Sources documentaires : 

mercredi 1 juin 2016

Comment montrer la coévolution entre une abeille et une vipérine ?

Sujet : la coévolution entre un insecte et une plante

2de2 : Article rédigé par : Nasreen Sami, Lamrot Guetachew, Kalab Sishu

Comment montrer la coévolution entre une abeille et une vipérine ? 

Depuis toujours les plantes se sont adaptées à leur environnement et ont coexistées avec les animaux pour assurer leurs survies. La coévolution décrit les transformations qui se produisent au cours de l’évolution entre deux espèces (comme un insecte et la fleur) de ce fait nous allons voir la coévolution entre une abeille et une vipérine.
L’abeille est un insecte hyménoptère, végétarien et butineur. L'abeille récolte ainsi dans la nature nectar, propolis, miellat et pollen. En butinant, l'abeille assure également la pollinisation, c'est-à-dire le transport du pollen permettant la reproduction des plantes. L’abeille présente un corps noir très poilu et quatre ailes reliées deux à deux.
La vipérine (fleur irrégulière) est une plante bisannuelle, érigée, poilue, aux feuilles à une seule nervure saillante. La couleur de ses fleurs varie selon l'âge de roses en boutons à bleues vif à maturité. Elles se forment en épis de fleurs et présentent chacune une corolle de pétales irrégulière 5 étamines inégales très saillantes (à filets rouges et anthères jaunes). C'est une plante mellifère puissamment attirante pour les abeilles, bourdons et papillons. Elle leur fournit un abondant nectar pendant plusieurs semaines consécutives.
Les abeilles sont également sensibles à la lumière ultraviolette émise à partir de fleurs quand elles sont mûres et prêtes, débordant de l'essence de la vie, de pollen et de nectar. Les abeilles peuvent même sentir le parfum d'une fleur, et peuvent déterminer si d'autres abeilles ont appauvri la source de nectar de la fleur à travers un échange de charge mutuelle. Le champ électrique d'une fleur est légèrement réduit quand une abeille la visite, et quand la fleur est déchargée du pollen l'abeille sait que la fleur est à "vide". Essentiellement, plus faible est le champ électrique, plus les abeilles ont déjà atterri sur cette fleur, il envoie alors un message aux autres abeilles du faible potentiel de cette fleur particulière pour la collecte de pollen et de nectar. Les fleurs reconstituent alors leurs charges électriques (et donc leur nectar, pollen) lentement avec le fonctionnement de leur métabolisme complet - donc vous pouvez imaginer ce qui se passe quand vous intoxiquez vos plantes avec des produits chimiques qui vont perturber le champ électrique des fleurs.

En résumé, la coévolution est presque une forme de symbiose entre deux êtres vivants, qui deviennent indispensable l'un à la survie de l'autre. Ils "coévoluent" car ils suivent un tracé qui les conduit à construire une sorte de coopération mutuelle. La plante a tout mis en œuvre pour que l'insecte ait le plus de chance possible de la féconder. Notons par exemple l'existence d'un "callus" chez certaines plantes : une excroissance censée caller l'insecte qui s'approche pour qu'il soit dans une position optimale, afin de déloger les pollinies.

Sources documentaires : 
Photographie : 

Que font les pucerons sur les plantes d’hibiscus et quelles en sont les conséquences ?

Article rédigé par Adrian et Benoît de 2nde2

Que font les pucerons sur les plantes d’hibiscus et quelles en sont les conséquences ? 

1-Les pucerons
 Il faut savoir qu’il existe 6000 espèces de pucerons reconnues par leurs couleurs : verts, gris, noir, rouge, jaune... Il ne faut pas confondre avec la cochenille farineuse. Les pucerons apparaissent au printemps et à l’arrivée des premières chaleurs. Certains sont recouverts d’une sécrétion cireuse ou pruine blanche masquant la coloration. Les pucerons forment des colonies sur les tiges des plantes qu’ils vont attaquer, ou se réfugient à l’arrière des feuilles pour se cacher des dangers qui puissent apparaitre.

2-L’hibiscus
 L’hibiscus est une plante comportant une fleur rose, jaune, blanche ou meme rouge qui est annuel ou vivace (…).Il existe plusieurs espèces d’hibiscus (comme l’hibiscus des marais ou l’hibiscus Rose de Chine. L’hibiscus est une des plantes menacées par les pucerons. 3-Les effets des pucerons sur les plantes d’hibiscus et leurs conséquences Une fois sur la plante les pucerons attaquent la partie molle et le collet des plantes d’hibiscus. La bouche des Pucerons forme un rostre qui permet de pomper la sève qui est contenue dans les cellules des plantes d’hibiscus. Nous pouvons apercevoir que les plantes d’hibiscus montre une certaine forme de faiblesse : les piqures répétées ont pour conséquences les chutes de feuillages, les aiguilles rabougries, l’avortement des récoltes et fleurs, le flétrissement de la plante, l’arret de la croissance et les branches déssechées. En résumé, on dit aussi que les pucerons sont comme les moustiques parce que leur salive vehicule un certain nombre de virus ou de maladies avec de conséquences diverses, ces maladies peuvent aussi conduire à la mort de la plante.

En résumé, on dit aussi que les pucerons sont comme les moustiques parce qu’ils pompent un contenu de leur proie. Les pucerons attaquent plusieurs fois les plantes d’Hibiscus parce qu’elles sont fragiles.

Sources documentaires : 
Photographie : 

mardi 31 mai 2016

Que se passe-t-il au niveau du pistil d'une fleur de pêcher avant la fécondation ?

THÈME : Fécondation des fleurs de pêcher effectuée par les abeilles.
SUJET : l'abeille et la fleur de pêcher

2de3 : Article rédigé par Samy et Victor

PROBLÉMATIQUE :
Que se passe-t-il au niveau du pistil d'une fleur de pécher avant la fécondation ?

Différentes parties du pistil : 
Le pistil est l'organe reproducteur femelle des fleurs. Il est composé du stigmate, la partie supérieur où se pose le pollen, du style, long tube qui relie le stigmate et l'ovaire, et de l'ovaire, partie contenant les ovules, les cellules reproductrices femelles.

Pièces buccales des abeilles :
La bouche est équipée de deux mandibules, pièces mobiles qui servent à la mastication. Elle comporte aussi une trompe, ou proboscis, sorte de tube dans lequel coulisse une longue langue bien commode pour aspirer le nectar, élaborer le miel, travailler la propolis ou la cire. Grâce à leurs pièces buccales de type broyeur-lécheur, les abeilles peuvent aspirer le nectar de plusieurs types de fleurs en se collant sur ces dernier, et par la même occasion, transporter le pollen d'une fleur à une autre.


En passant d'une fleur à une autre, l'abeille transporte du pollen venant des étamines d'une fleur à l'aide de leurs pattes, poitrine et abdomen recouvert de poils, pour ensuite en déposer sur le stigmate d'une autre fleur. 
L'abeille est chargée de déposer le pollen sur le pistil. Ensuite, le pollen fabrique un petit conduit qui creuse à l'intérieur du pistil jusqu'à l'ovaire. Après, il libère des cellules sexuelles dont l'une va féconder l'ovule. Désormais, on a une graine qui est censée engendrer une nouvelle plante.

En conclusion, en passant d'une fleur à une autre, l'abeille transporte du pollen venant des étamines d'une fleur à l'aide de leurs pattes, poitrine et abdomen recouvert de poils, pour ensuite en déposer sur le stigmate d'une autre fleur. Ainsi, l'organe reproducteur mâle de la fleur colle aux poils de son corps. Lorsqu'elle se pose sur une autre fleur, une partie du pollen se dépose sur le stigmate ou sur le bout du pistil , l'organe reproducteur femelle de la fleur. Lorsque cela se produit, la fécondation est possible, et un fruit, portant des graines, peut se développer.

Quel environnement attire le papillon sphinx colibri ?

Article rédigé par : Delayna Kiros et Adélaïde Brintet 2°2

Présentation du sphinx porte bonheur :
Le Moro sphinx, Sphinx colibri ou Sphinx porte bonheur est un insecte appartenant à l'ordre des lépidoptères, de la famille des Sphingidae. C’est un insecte pollinisateur, il butine un nectar inaccessible aux autres pollinisateurs. C'est un petit Sphingidae marron beige au corps trapu. Le Moro sphinx possède une très longue trompe pour butiner les fleurs, souvent violettes ou blanches, en vol stationnaire à la manière des oiseaux-mouches. Il butine généralement le nectar des fleurs que les autres insectes ne peuvent atteindre.

Quel environnement attire le papillon sphinx colibri ?

Le Moro sphinx affectionne les sauges, les lavandes.
Les œufs de sphinx colibri sont déposés isolément sur les bourgeons et les fleurs des gaillets qui est la plante hôte de cet lépidoptère. ou dans leur voisinage vers mai, juillet et août. Les œufs éclosent environ une semaine après la ponte. On peut observer les chenilles principalement en mai et en août.
La chenille est vert pâle rayée longitudinalement de jaune, puis marron rayée de jaune

Sa répartition mondiale :
Son habitat naturel se trouve dans l'hémisphère nord entre l'Espagne et le Japon. Cet insecte migrateur peut se rencontrer presque partout dans l'hémisphère nord en été, mais on le trouve uniquement dans les climats tempérés les plus chauds (Espagne, Portugal, Italie, Turquie, Afrique du Nord). En effet, il survit rarement à l'hiver, dans le nord (comme au nord des Alpes en Europe, ou au nord du Caucase en Russie). Peut-être à cause du réchauffement climatique, de jeunes spécimens précurseurs apparaissent de plus en plus tôt, même au nord de la région parisienne vers le milieu de Mars alors que d’habitude nous assistions à l'arrivée plus tardive de spécimens uniquement adultes donc migrateurs. Il est présent durant la saison chaude dans tous les départements de France métropolitaine. C'est un papillon migrateur sur de longues distances.

lundi 30 mai 2016

Par quels caractères particuliers de la fleur les insectes sont-ils attirés ?

2de3 : article rédigé par : Adulis AHMED Bethel MELEKTU ET Kalkidan DEREBE

Par quels caractères particuliers de la fleur les insectes sont-ils attirés ?

COULEUR
Au contraire de l’homme, l’œil des insectes ne peut voir que 3 couleurs (jaune, violets /bleu et l’ultraviolet et le proche d’infrarouge pour certains insectes). C’est donc pour cela que la plupart des fleurs sauvages ont la couleur jaune ou « bleuet ».
De plus, ces insectes peuvent voir des taches des stries situées au centre de la fleur que l’homme ne peut pas les voir tout simplement parce qu’elles sont ultraviolettes. C’est donc grâce à ces couleurs ultraviolettes que les insectes vont atterrir très proche de nectar.

PARFUM
Parmi d’autres caractères attirants de la fleur, il y a le parfum. Les insectes sont très sensibles aux odeurs grâce aux récepteurs olfactifs situés sur leurs antennes. Certaines fleurs restent épanouies la nuit afin d’être pollinisés par des insectes nocturnes en les attirant rien qu’avec leurs parfums, ex : Jasmin, la belle de nuit. Certains insectes sont capable de repérer une fleur odorante à plusieurs centaines de mètre ex : les papillons de nuit. D’ailleurs, le parfum joue un rôle important durant la journée aussi. Sachant, que les insectes peuvent reconnaitre l’odeur de chaque fleur, ils ne sont donc pas attirés que par l’odeur agréable qui veut dire qu’ils peuvent aussi être attirés par des odeurs désagréables.
Chaque insectes est attiré par l’odeur de ce dont il se nourrit habituellement mais aussi l’odeur où ils se sont confortable pour déposer le pollen qu’il ramené d’une autre fleur. Les arums ont une odeur de viande, ils attirent plutôt les insectes saprophages ex : les mouches. Enfin, n’oublions pas que toutes fleurs parfumées peuvent ne pas offrir de nectar, ces dernières ne sont donc pas favorables aux insectes. Donc, ces types de fleures utilisent leurs odeurs comme piège pour attirer les insectes. Rafflesia : fleur émettant une odeur de viande pourrit souvent attirés par des mouches.

Pour résumer, les insectes ne sont pas attirés que par le parfum des fleurs, mais aussi par leurs couleurs. Comme on l’a vu ci-dessus les grands caractères de la fleur qui attirent les insectes sont sa couleur et son parfum, qui sont des grands facteurs à la pollinisation de la fleur.

Pour en savoir plus : 
« la pollinisation des plantes à fleur par les abeilles » Peter Fluri, Anne Pickhardt, Valérie Cottier, Jean-Daniel Charrière Agroscope