mardi 31 mai 2016

Que se passe-t-il au niveau du pistil d'une fleur de pêcher avant la fécondation ?

THÈME : Fécondation des fleurs de pêcher effectuée par les abeilles.
SUJET : l'abeille et la fleur de pêcher

2de3 : Article rédigé par Samy et Victor

PROBLÉMATIQUE :
Que se passe-t-il au niveau du pistil d'une fleur de pécher avant la fécondation ?

Différentes parties du pistil : 
Le pistil est l'organe reproducteur femelle des fleurs. Il est composé du stigmate, la partie supérieur où se pose le pollen, du style, long tube qui relie le stigmate et l'ovaire, et de l'ovaire, partie contenant les ovules, les cellules reproductrices femelles.

Pièces buccales des abeilles :
La bouche est équipée de deux mandibules, pièces mobiles qui servent à la mastication. Elle comporte aussi une trompe, ou proboscis, sorte de tube dans lequel coulisse une longue langue bien commode pour aspirer le nectar, élaborer le miel, travailler la propolis ou la cire. Grâce à leurs pièces buccales de type broyeur-lécheur, les abeilles peuvent aspirer le nectar de plusieurs types de fleurs en se collant sur ces dernier, et par la même occasion, transporter le pollen d'une fleur à une autre.


En passant d'une fleur à une autre, l'abeille transporte du pollen venant des étamines d'une fleur à l'aide de leurs pattes, poitrine et abdomen recouvert de poils, pour ensuite en déposer sur le stigmate d'une autre fleur. 
L'abeille est chargée de déposer le pollen sur le pistil. Ensuite, le pollen fabrique un petit conduit qui creuse à l'intérieur du pistil jusqu'à l'ovaire. Après, il libère des cellules sexuelles dont l'une va féconder l'ovule. Désormais, on a une graine qui est censée engendrer une nouvelle plante.

En conclusion, en passant d'une fleur à une autre, l'abeille transporte du pollen venant des étamines d'une fleur à l'aide de leurs pattes, poitrine et abdomen recouvert de poils, pour ensuite en déposer sur le stigmate d'une autre fleur. Ainsi, l'organe reproducteur mâle de la fleur colle aux poils de son corps. Lorsqu'elle se pose sur une autre fleur, une partie du pollen se dépose sur le stigmate ou sur le bout du pistil , l'organe reproducteur femelle de la fleur. Lorsque cela se produit, la fécondation est possible, et un fruit, portant des graines, peut se développer.

Quel environnement attire le papillon sphinx colibri ?

Article rédigé par : Delayna Kiros et Adélaïde Brintet 2°2

Présentation du sphinx porte bonheur :
Le Moro sphinx, Sphinx colibri ou Sphinx porte bonheur est un insecte appartenant à l'ordre des lépidoptères, de la famille des Sphingidae. C’est un insecte pollinisateur, il butine un nectar inaccessible aux autres pollinisateurs. C'est un petit Sphingidae marron beige au corps trapu. Le Moro sphinx possède une très longue trompe pour butiner les fleurs, souvent violettes ou blanches, en vol stationnaire à la manière des oiseaux-mouches. Il butine généralement le nectar des fleurs que les autres insectes ne peuvent atteindre.

Quel environnement attire le papillon sphinx colibri ?

Le Moro sphinx affectionne les sauges, les lavandes.
Les œufs de sphinx colibri sont déposés isolément sur les bourgeons et les fleurs des gaillets qui est la plante hôte de cet lépidoptère. ou dans leur voisinage vers mai, juillet et août. Les œufs éclosent environ une semaine après la ponte. On peut observer les chenilles principalement en mai et en août.
La chenille est vert pâle rayée longitudinalement de jaune, puis marron rayée de jaune

Sa répartition mondiale :
Son habitat naturel se trouve dans l'hémisphère nord entre l'Espagne et le Japon. Cet insecte migrateur peut se rencontrer presque partout dans l'hémisphère nord en été, mais on le trouve uniquement dans les climats tempérés les plus chauds (Espagne, Portugal, Italie, Turquie, Afrique du Nord). En effet, il survit rarement à l'hiver, dans le nord (comme au nord des Alpes en Europe, ou au nord du Caucase en Russie). Peut-être à cause du réchauffement climatique, de jeunes spécimens précurseurs apparaissent de plus en plus tôt, même au nord de la région parisienne vers le milieu de Mars alors que d’habitude nous assistions à l'arrivée plus tardive de spécimens uniquement adultes donc migrateurs. Il est présent durant la saison chaude dans tous les départements de France métropolitaine. C'est un papillon migrateur sur de longues distances.

lundi 30 mai 2016

Par quels caractères particuliers de la fleur les insectes sont-ils attirés ?

2de3 : article rédigé par : Adulis AHMED Bethel MELEKTU ET Kalkidan DEREBE

Par quels caractères particuliers de la fleur les insectes sont-ils attirés ?

COULEUR
Au contraire de l’homme, l’œil des insectes ne peut voir que 3 couleurs (jaune, violets /bleu et l’ultraviolet et le proche d’infrarouge pour certains insectes). C’est donc pour cela que la plupart des fleurs sauvages ont la couleur jaune ou « bleuet ».
De plus, ces insectes peuvent voir des taches des stries situées au centre de la fleur que l’homme ne peut pas les voir tout simplement parce qu’elles sont ultraviolettes. C’est donc grâce à ces couleurs ultraviolettes que les insectes vont atterrir très proche de nectar.

PARFUM
Parmi d’autres caractères attirants de la fleur, il y a le parfum. Les insectes sont très sensibles aux odeurs grâce aux récepteurs olfactifs situés sur leurs antennes. Certaines fleurs restent épanouies la nuit afin d’être pollinisés par des insectes nocturnes en les attirant rien qu’avec leurs parfums, ex : Jasmin, la belle de nuit. Certains insectes sont capable de repérer une fleur odorante à plusieurs centaines de mètre ex : les papillons de nuit. D’ailleurs, le parfum joue un rôle important durant la journée aussi. Sachant, que les insectes peuvent reconnaitre l’odeur de chaque fleur, ils ne sont donc pas attirés que par l’odeur agréable qui veut dire qu’ils peuvent aussi être attirés par des odeurs désagréables.
Chaque insectes est attiré par l’odeur de ce dont il se nourrit habituellement mais aussi l’odeur où ils se sont confortable pour déposer le pollen qu’il ramené d’une autre fleur. Les arums ont une odeur de viande, ils attirent plutôt les insectes saprophages ex : les mouches. Enfin, n’oublions pas que toutes fleurs parfumées peuvent ne pas offrir de nectar, ces dernières ne sont donc pas favorables aux insectes. Donc, ces types de fleures utilisent leurs odeurs comme piège pour attirer les insectes. Rafflesia : fleur émettant une odeur de viande pourrit souvent attirés par des mouches.

Pour résumer, les insectes ne sont pas attirés que par le parfum des fleurs, mais aussi par leurs couleurs. Comme on l’a vu ci-dessus les grands caractères de la fleur qui attirent les insectes sont sa couleur et son parfum, qui sont des grands facteurs à la pollinisation de la fleur.

Pour en savoir plus : 
« la pollinisation des plantes à fleur par les abeilles » Peter Fluri, Anne Pickhardt, Valérie Cottier, Jean-Daniel Charrière Agroscope

Quelles sont les interactions entre la cochenille noire et le laurier-rose ?

Sujet : La relation entre les cochenilles noires et le laurier rose

Article rédigé par Pavel et Michael. B, 2nde

Une cochenille noire (Saissetia oleae) est un insecte hémiptère de la famille des Coccidae. C’est une espèce parthénogénétique, on l’identifie par une coque noirâtre. Cet insecte possède des pièces buccales de type piqueur-suceur.
Le laurier-rose (Nerium oleander) est une espèce d'arbuste de la famille des Apocynacées originaire de la rive sud de la mer Méditerranée. Cet arbuste est environ haut de 2 mètres, ses fleurs sont souvent roses ou rouges.

Quelles sont les interactions entre la cochenille noire et le laurier-rose ?

 Une cochenille sur un rameau d’un laurier-rose 

Une fois installée sur l’arbuste la cochenille pompe la sève du végétal pour s’en nourrir grâce à son appareil piqueur-suceur. La consommation de la sève entraine la sécrétion du miellat, de plus cet insecte commence à se multiplier. Mais la sécrétion de miellat poisseux entraine plus tard l’apparition de fumagine noire, qui bloque la photosynthèse, et donc bloque le développement de la plante aussi. La pullulation (multiplication rapide) de la cochenille noire entraine également l’affaiblissement de la plante et des amas cotonneux apparaissent. D’autres dégâts sont aussi, l’arrêt de la floraison, le dépérissement des rameaux mais encore l’accumulation des amas peut entrainer un desséchement et l’éclatement de l’écorce du tronc de l’arbuste.

Pour conclure, la cochenille nuit au laurier-rose, elle provoque des dégâts esthétiques et fonctionnels importants. Ainsi la cochenille noire est un insecte ravageur pour le laurier-rose.

Sources documentaires :
www.jardiner-autrement.fr/

samedi 28 mai 2016

Comment les insectes pollinisateurs participent-ils au dépôt de pollen sur le stigmate via leurs pattes ?

Sujet - La fécondation chez les fleurs

2de3 : Article rédigé par Naod, Rommel Tseyon

Comment les insectes pollinisateurs participent-ils au dépôt de pollen sur le stigmate via leurs pattes ? 

Comme chez les animaux, il existe chez les fleurs des cellules reproductrices mâles et femelles. Les étamines produisent du pollen (contenant les gamètes mâles), tandis que le pistil, lui, abrite l'oosphères (gamète femelle, homologue de l’ovule chez les animaux). Chez les fleurs on parle d'une fécondation croisée : dans la plupart des cas, une plante ne peut pas s'auto-féconder. Lorsqu'un grain de pollen se dépose sur la partie terminale du pistil, le stigmate germe et forme un long tube dans lequel se développent deux gamètes mâles. Quand le tube entre en contact avec l'ovule, les gamètes mâles pénètrent à l'intérieur. L'une des deux gamètes mâles féconde l'oosphère, dont le développement donnera l'embryon, tandis que l'autre fusionne avec une grande cellule à deux noyaux, qui fournira les réserves de la graine. Il y a alors fécondation.

Ainsi, le dépôt de pollen par les insectes sur le stigmate de la fleur est indispensable à la fécondation de la plante à fleur. Les différentes formes de tarses des insectes joue un grand rôle dans la pollinisation des fleurs par les abeilles, papillons, mouches et compagnie.

Ce sont les insectes pollinisateurs. Leurs tarses sont très importants à la pollinisation et à la marche de l'insecte. Les tarses peuvent être porteurs d'organes de sens, permettant l'ouïe, le toucher, le goût. Le tarse situé à l'extrémité du tibia possède un certain nombre de parties. En général, chez les insectes leur nombre est de deux à cinq, sauf chez quelques espèces aptérygotes et chez les larves d'holométaboles (ces dernières ont des tarses comprenant un seul article). Les insectes avec des longs tarses (abeilles, papillons) peuvent déplacer leur pattes pour les enfoncer dans la fleur et ainsi charger leurs pattes de pollen. Avec ces insectes la chance d'achever une pollinisation est plus importante.

Pour conclure, la pollinisation se fait par un système complexe et long avec un départ mécanique par des insectes et une fin qui se fait par la fleur elle-même.

Sources documentaires : 

Quel est le rôle de l’Apis melifera ligustica en Ethiopie?

Sujet : L’abeille, insecte pollinisateur en Ethiopie

2de3 : Article rédigé par Allela, Makeda, Maraki

Les insectes pollinisateurs sont des responsables de la pollinisation . La pollinisation est un transport du pollen de l’organe reproducteur mâle de la fleur, étamine, vers l’organe reproducteur femelle, le pistil. Sachant que la plupart des fleurs sont hermaphrodites c’est-à-dire qu’elles sont porteuses à la fois de l’organe producteur male et femelle ; les insectes en l’occurrence les abeilles et le vent contribuent à la fécondation croisée.
La plupart de temps lorsque nous parlons des insectes pollinisateurs, ce sont les abeilles qui nous viennent brusquement à l’esprit.

Quel est le rôle de l’Apis melifera ligustica en Ethiopie ?

Photographie d'Apis mellifera ligustica
Diversité génétique au sein des abeilles : 
Les abeilles ont connu une mutation génétique qui fait à ce qu’elles se distinguent en plusieurs espèces et sous-espèces répandues presque sur tous les continents. Cela montre la présence de la biodiversité dans leur diversité génétique.
Depuis la classe de 4eme, nous savons ce que le terme biodiversité signifie. Mais plus on passe de classe supérieure, la définition de ce concept est plus élaborée et détaillée. « La biodiversité est à la fois la diversité des écosystèmes, la diversité des espèces et la diversité génétique » selon le cours de SVT en classe de 2de.

Tableau comparatif des phénotype pour différentes sous-espèces d'abeille mellifère
Diversité phénotypique au sein des abeilles : 
Comme évoquée précédemment, les abeilles n’échappent pas à cette diversité. Il existe plusieurs espèces ayant différentes caractéristiques : l’abeille Buckfast qui est une espèce issue d’un croisement entre l’abeille russe et l’abeille italienne communément appelle Apis mellifera ligustica. On peut aussi distinguer l’abeille de Carnolia de l’abeille Caucasienne, etc. L’abeille domestique Apis mellifera ligustica est largement répondue dans les régions non désertiques dont l’Europe, la Turquie et une partie de l’Afrique.
Parmi les sous-espèces d’abeilles qui se trouve en Ethiopie cette dernière y est la plus importante. Celle-ci est de nature douce et elle est favorable pour la production quantitative de miel.

L'Ethiopie avec ses hauts plateaux (environ 60% de la superficie du pays) au climat non aride offre des conditions de vie favorable à l'abeille italienne. L'Apis mellifera ligustica, qui est capable de produire beaucoup de miel, est ainsi un choix d'abeille évident pour les apiculteurs éthiopiens qui doivent répondre à une forte demande en miel de la part de la population. En effet le miel est très important dans la culture éthiopienne avec une utilisation pour sucrer  les boissons, produire des pâtisseries (dans la région de Harar) ou encore produire une boisson alcoolisée : le tedj.

Pour en savoir plus : 

Quel est le rôle des abeilles dans la pollinisation ?

Sujet : La pollinisation et les abeilles

2de3 : Rapport scientifique rédigé par Menelik

La pollinisation permet la fécondation des plantes à fleurs par le transport du pollen par des insectes de l'étamine aux stigmates du pistil chez les angiospermes. Il s'agit du processus de transport d'un grain de pollen depuis les étamines (organe mâle) vers le pistil (organe femelle) soit par autofécondation (concerne une minorité de plantes telles que les légumineuses ou les graminées) soit par fécondation croisée (le pollen d'une fleur se dépose sur les stigmates d'une autre fleur de la même espèce, processus qui fait souvent intervenir un insecte pollinisateur tel que l'abeille). Le grain de pollen doit « creuser » un petit tunnel pour arriver, via un tube pollinique dans l'ovaire qui contient l'ovule, pour rendre possible la fécondation.
Ainsi les abeilles sont des insectes efficaces à la pollinisation pour plusieurs raisons :


  • Les abeilles ont un corps couvert de poils ou des milliers de grains de pollen qui se fixent facilement quand elles parcourent la fleur.
  •  En une seule journée, une abeille peut visiter plusieurs milliers de fleur d’une même espèce végétale dont elles récoltent le nectar et le pollen en transférant continuellement les grains de pollen d’une fleur a une autre. 
  • La communication chez les abeilles est très élaborée et a fait l'objet de nombreuses études. Elle permet la cohésion de la ruche, la reconnaissance entre individus, la diffusion des alertes, mais également le repérage des sources de nourriture, d'eau, de résines, ou des emplacements possibles d'implantation. Elle est basée sur les échanges tactiles à l'aide des antennes, sur des messagers chimiques appelés phéromones, et sur un comportement remarquable : la danse des abeilles
La danse des abeilles est un terme utilisé en apiculture et en éthologie pour désigner ce système de communication animale par lequel des abeilles butineuses ou exploratrices (en moyenne 5 à 25 % des butineuses qui sont les plus âgées, les plus expérimentées, les autres étant des réceptrices attendant le signal de l'éclaireuse) transmettent aux réceptrices restées dans la colonie la distance et la direction de la source de nourriture où elles peuvent obtenir le nectar et le pollen des fleurs nécessaires à la production de miel.

Pour savoir plus voir : 

vendredi 27 mai 2016

Comment expliquer que le bourdon soit le pollinisateur le plus efficace pour la tomate ?

2de2 : article rédigé par Kevin-Henri et Kofi

Un pollinisateur est un insecte en particulier les hyménoptères (abeilles), qui en butinant les fleurs pour se nourrir, transporte du pollen d'une fleur à une autre et en assure la pollinisation.
Comment expliquer que le bourdon soit le pollinisateur le plus efficace pour la tomate ? 

Pour répondre à cette problématique, nous choisirons un insecte d’une espèce de pollinisateur (de la famille Apidea) et nous la détaillerons et une espèce de fleur et nous la décrierons, nous parlerons ensuite de la fécondation de cette fleur. Et en dernier lieu, nous montrerons que ce pollinisateur joue un rôle important durant la pollinisation de la fleur.
Photographie d’un bourdon terrestre 
Le bourdon terrestre (Bombus terrestris) est une espèce d’insecte hyménoptères de la famille des Apidea (de Appis : abeille). C’est un insecte qui mesure 11 à 23 mm, caractérisé par son abdomen qui a une extrémité blanche. Ils vivent surtout dans les régions tempérées. Le bourdon est un pollinisateur efficace parce qu’il pollinise dès l’aube au printemps à des températures inférieures à 15°C, c'est-à-dire pendant les temps pluvieux et venteux. Il est notamment utilisé en culture de la tomate.
Schéma de la fleur de tomate
La fleur de la tomate (Lycopersicon esculentum) est hermaphrodite, autofertile et dirigée vers le bas. La fleur ne produit pas de nectar. Les étamines sont soudées et forment un tube fermé autour du pistil. Le tube comporte des ouvertures longitudinales. Le stigmate se trouve en général dans le tube staminal. Dans les cas où le stigmate dépasse du tube staminal, la pollinisation croisée peut aussi avoir lieu.
Photographie de la pollinisation d'une fleur par un bourdon terrestre 
Le mouvement de la fleur suffit pour faire tomber le pollen des étamines sur le stigmate et hors de la fleur. Les bourdons produisent ce mouvement d’une manière parfaite en se suspendant la tête en bas à la fleur, leurs pièces buccales accrochées à l’étamine, puis ils font vibrer la fleur en activant leurs muscles de vol (sans mouvements de vol avec les ailes (buzz-pollination). Les marques de morsure par les pièces buccales brunissent rapidement et permettent au producteur d'avoir la certitude que la fleur a été pollinisée et que la fructification a donc eu lieu (dans des conditions normales). La coloration brune n’apparaît qu’une ou plusieurs heures plus tard, selon l’époque de l’année et les conditions météorologiques. Le contrôle le soir offre un meilleur aperçu que pendant la journée. Le contrôle des fleurs doit être effectué régulièrement. Au printemps, les fleurs sont ouvertes plus longtemps (2-3 jours) qu’en été (1 jour ou moins). Il convient d’en tenir compte lors du contrôle. Au printemps, un taux de 80-90 % de fleurs brunes (à fleurs ouvertes) est suffisant. En été, il doit y avoir certes une décoloration de quelques fleurs ouvertes (30 %), mais la décoloration est visible notamment aux fleurs déjà fermées (100 %). S’il y a trop peu de fleurs, les fleurs présentes peuvent être visitées avec une telle fréquence que les morsures des bourdons endommagent le réceptacle sur une variété aux fleurs délicates comme la tomate cerise. Il en résulte des zones liégeuses sur la paroi du fruit.

Comment les Lépidoptères jouent-ils un rôle dans la pollinisation ?

La pollinisation et les Lépidoptères 

Nous savons que les abeilles (ordre des hyménoptères) participent à la pollinisation mais ce ne sont pas les seuls… En effet, les papillons butinent de fleur en fleur...

Comment les Lépidoptères jouent-ils un rôle dans la pollinisation ? 

Les papillons butinent de fleur en fleur, couvrant involontairement leurs corps et leurs ailes de pollen qu’ils distribuent par la suite à d’autres plantes. Ils se nourrissent de nectar qu’ils aspirent au moyen d’une trompe, appelée proboscis, qu’ils distribuent ensuite en pénétrant au plus profond de la fleur.
Ceci est dû grâce à l’attraction des fleurs. Les espèces diurnes, qui vivent le jour, disposent d’une excellente vision et distinguent même la couleur rouge et les espèces nocturnes comptent plutôt sur leur odorat très fin. Ainsi, certaines fleurs ont des pétales qui sont vivement colorés pour être remarqués par les papillons diurnes et certaines fleurs, au contraire ont des pétales clairs ou blancs (mais avec un parfum plus odorant) pour appâter les papillons de nuit. La diversité de certaines caractéristiques des fleurs : la forme de leur pétales, leur couleur, leur parfum… explique la présence importante des Lépidoptères dans la pollinisation et fait parfois qu'une espèce d'insecte est spécifique à une seule espèce de fleur/plante, et fait donc perpétuer la pollinisation dans une coévolution continue entre plantes et insectes.

Les Lépidoptères jouent donc bien un rôle dans la pollinisation, tout comme les abeilles et autres insectes pollinisateurs.

Quels sont les différents types de miels existant selon les différentes fleurs ?

Thème : La biodiversité, les insectes et les fleurs
Sujet : Les différents types de miel

Article rédigé par Hiwotée Salvat, Dereje Melakou, Feven Bellier, élèves de 2nd 3

Le miel est un produit naturel que l’homme, malgré toute sa technologie, ne sait pas fabriquer. En plus de ses qualités gustatives, il possède des qualités thérapeutiques (soins et traitements de la peau par exemple). Il existe une grande diversité de miels dont la variété des saveurs, couleurs et textures reflète les parfums des terroirs où les abeilles butinent. L’apiculteur peut aussi récolter dans ses ruches d’autres substances comme la cire ou la très rare et chère gelée royale. Le miel est récolté depuis l’Antiquité dans les ruches des abeilles qu’ils utilisent elles-mêmes comme source de nourriture.
Pour fabriquer du miel tout d'abord les abeilles vont récolter du nectar, le rapportent à la ruche et le donnent à d'autres ouvrières par trophallaxie. Celles-ci le font alors transiter plusieurs fois entre leur bouche et leur jabot puis le passent à d’autres ouvrières et ainsi de suite. Après avoir été mélangé avec la salive de beaucoup d’abeilles, le nectar, qui est déjà transformé est déposé dans un alvéole. Avec la chaleur, le miel sèche un peu (l'eau s'évapore) et quand il est juste comme il faut les abeilles referment l'alvéole. Elles viendront chercher ce miel lorsqu’elles en auront besoin pour nourrir leurs larves, pour se nourrir en hiver ou lorsque le temps les empêche de sortir. Quand les miels sont issus du nectar d’une espèce végétale unique ou prépondérante, on les qualifie de monofloraux. Les plus connus sont ceux d’acacia, de lavande, de châtaignier ou de bruyère. Les miels polyfloraux, dits « toutes fleurs » ou « mille fleurs », mélangent les nectars de diverses espèces végétales.

Le miel est toujours fabriqué de la même façon, mais sa composition varie en fonction du nectar dont il est issu. Ainsi, l’appellation « Miel d’acacia » indique que les abeilles qui l’ont fabriqué n’ont butiné que des fleurs d’acacia, ou presque. Pour être certain qu’il récolte bien du miel d’acacia, l’apiculteur prélève ce miel juste après la floraison de l’acacia, en étant certain que ses abeilles sont allées butiner ces fleurs. Il en est de même pour tous les types de miels. En revanche, l’appellation « Miel mille fleurs » est très commerciale : elle signifie surtout que les abeilles sont allées butiner un peu partout et que l’on ne sait pas ce qu’elles ont butiné. Dans le cas du miel de sapin, les abeilles ont également récolté du miellat, l’excrément sucré libéré par les pucerons.

L’abeille peut donc produire plusieurs types de miels qui ont des goûts différents, cela dépendra entièrement du type de fleur que l'abeille aura butiné.

Pour en savoir plus : ruche-apiculture.com

Quels sont les liens entre les abeilles et les tournesols ?

Thème : INSECTES ET FLEURS

2de2 : article rédigé par Meklit S.et Tsiomariam 

Le lien le plus évident entre les abeilles et les tournesols est la pollinisation. La pollinisation désigne le transport du pollen indispensable à la fécondation, au centre de la reproduction sexuée des plantes à fleurs. Elle se fait en 2 étapes importantes. L'abeille est attirée par la plante : le tournesol. Cette attraction est faite par la couleur, la forme, la taille des pétales et l'odeur du tournesol.
Une abeille, insecte pollinisateur, sur un tournesol

L'attraction des abeilles sur le tournesol :
Les abeilles, de l'ordre des hyménoptères, sont souvent attirées par les fleurs présentant des odeurs agréables. Ces odeurs peuvent être produites par différentes parties de la fleur : les pétales, le pollen et le nectar. Lorsque le pollen et le nectar sont odorants, ils fournissent un signal qui permet à l’abeille pollinisatrice de savoir qu'ils trouveront de quoi se nourrir sur ce tournesol. La symétrie des fleurs joue également un rôle dans l'attraction des insectes. Les abeilles sont attirées par des fleurs, ici le tournesol, par la symétrie radiale de la corolle et les pétales étroits.

Les actions de l'abeille posée sur le tournesol :
Une fois attirée par le tournesol, l'abeille se pose et se nourrit. Lorsque l'abeille se pose sur le tournesol, elle appuie sur une sorte de petite pédale ce qui fait basculer les étamines qui viennent alors frotter contre le dos de l'abeille et y déposent du pollen. En allant se poser sur une autre fleur, l'abeille dépose le pollen de son dos sur le stigmate. Si cette fleur est un tournesol, c'est-a-dire de la même espèce il y aura alors la pollinisation et donc fécondation puis formation de fruit.
Schéma des différentes étapes de la pollinisation

Pour conclure, la pollinisation permet à la reproduction sexuée de la plantes d'être assurée. Les abeilles se nourrissent du nectar ou du pollen donc la pollinisation est un avantage pour les deux êtres vivants, le tournesol et les abeilles.

Sources documentaires :
http://www.abeillesentinelle.net/

jeudi 26 mai 2016

Quelle relation existe-il dans la chaine alimentaire entre les plantes les insectes herbivores et les insectes entomophages ?

Sujet : La chaine alimentaire, les plantes et les insectes herbivores

2de3 : article rédigé par Cheikh, Jean-Mikael, Luka

Des fossiles trouvés dans certains déserts ont montré que des feuilles, vieilles de plusieurs millions d’années, portaient déjà des marques d’insectes. La sélection naturelle, en favorisant une relation trophique entre insectes herbivores – plantes et insectes entomophages, a ainsi contribué à la diversité actuelle de chacun de ces organismes. Cette interaction est donc particulièrement cruciale dans la structure et la composition des forêts tropicales.
 Comment les plantes attirent-elles des prédateurs [aussi appelés entomophages] des insectes herbivores pour lutter contre l’herbivorie ? 

Les composés volatils qui attirent les entomophages ne sont pas présents à longueur de temps au niveau de la plante : ils sont synthétisés suite à l’attaque par l’herbivore, ou. Le temps nécessaire à leur synthèse fait par ailleurs que ces composés induits sont émis des heures, et parfois des jours après les composés constitutifs.

La plante réagit à la présence de volicitine contenue dans la salive de la chenille en émettant des composés volatils de nature terpénique qui attirent la guêpe parasite. L’acide jasmonique est une hormone végétale qui induit la synthèse des terpènes et joue un rôle important dans la mise en place des systèmes de défense.

Quel est la nature de ces composés ?
La nature de ces composés diffère selon plusieurs critères. Tout d'abord selon la plante émettrice, en effet le cotonnier émet des terpénoïdes (qui peuvent être classés selon leur nombre d'unités isopréniques et leur nombre d'atomes de carbone C5n, alors que le chou émet plutôt des composés soufrés. Mais plus encore, même si nous avons deux plantes identiques, le type de réponse peut varier selon l'insecte herbivore. Pour confirmer nos propos, nous nous appuierons sur nos recherches. Nous pouvons par exemple prendre le cas de Heliothis virescens et Helicoverpa zea, deux espèces de chenilles, qui provoquent l'émission d'un composé constitué des mêmes substances mais à des concentrations différentes.

Ndlr : Les Lépidoptères que nous avions vus à Menagesha sont des papillons ayant pour stades l'oeuf, la chenille, le chrysalide et le papillon. Ils ont une transformation complète et sont eux aussi herbivores.

Pour conclure, les plantes se font prendre d'assaut par des insectes herbivores, mais elles résistent tant bien que mal grâce à un système d'auto-défense qui consiste en attirer les prédateurs des insectes herbivores. Et ce, grâce à la production de composés volatils qui diffèrent selon les différentes plantes ainsi que les différents insectes herbivores.


Comment les scolytes participent-ils à la fabrication de l’humus ?

Thème : insectes et humus
Sujet : les scolytes et l’humus

Article rédigé par Sarem Mulugeta et Meklit Ayele de la classe de 2nde2

L’humus peut se définir comme l’ensemble des matières organiques décomposées présentes dans le sol sous forme plus ou moins élaborée. Il est issu de la dégradation des matières organiques (débris végétaux, cadavres d’animaux, déjections …). L’humus rend le sol très fertile.

Comment les scolytes participent-ils à la fabrication de l’humus ? 
La structure et les composants du sol 

La fabrication de l’humus par les scolytes se fait de cette manière : les scolytes se nourrissent d’abord de bois car ils appartiennent à la famille scolytes « ravageur » de coléoptères. Puis leurs excréments apportent des nutriments qui rendent le sol plus fertile. Les scolytes appartiennent à un type d’ordre d’insectes appelé coléoptère dont on a dénombré le plus grand nombre d’espèces lors de notre sortie à Menagesha.

Les coléoptères vivent pratiquement dans tous les biotopes sauf dans les milieux polaires et océaniques. Ils possèdent en général deux paires d’ailes. La première paire d’ailes quelquefois très colorée (les élytres) forment la carapace de ces insectes et la deuxième paire d’ailes (les ailes membraneuses) servant au vol. Les scolytes sont de petits insectes xylophages de l'ordre des coléoptères. Ils constituent une grande famille d'insectes dits «ravageurs » : les scolytidés (Scolytidae). Ils se nourrissent principalement de bois, ainsi, les scolytes accélèrent fortement la décomposition du bois mort qui produira plus rapidement un humus forestier favorable à la pousse des futurs arbres, et à une meilleure rétention de l'eau dans le sol.

En conclusion, le fait que les scolytes participent à la fabrication de l’humus fait d’eux des êtres vivants particulièrement importants. Sans eux, la fabrication de l’humus serait incomplète, ainsi, la terre ne serait pas aussi fertile et de nombreuses plantes ne pourraient pas pousser correctement.




Sources documentaires :

En quoi les abeilles modifient-elles la biodiversité des plantes à fleur ?

2de3 : article rédigé par Arielle et Eliane 

Depuis 120 millions d’années, la diversité de plantes à fleur semble augmenter. La biodiversité désigne la diversité des écosystèmes, la diversité des espèces. C’est-à-dire qu’il s’agit de l’ensemble des formes de la vie sur Terre. En botanique, la plante à fleur est l’ensemble des organes de la reproduction et des enveloppes qui les entourent chez les angiospermes. Les abeilles participent à près de 80 % de la pollinisation des espèces végétales. On peut émettre l’hypothèse que les abeilles contribuent à l’évolution des plantes.
Il existe différentes sortes de plantes à fleur selon la taille, le parfum, la forme et la couleur qui évoluent en parallèle avec leurs interactions avec les insectes en particulier pollinisateurs : c’est la coévolution. La diversité des fleurs est ainsi liée à la diversité des insectes. Les abeilles ont en effet modifié la biodiversité des fleurs en permettant la reproduction des espèces végétales à travers le temps, permettant l’explosion de nouvelle variété dans des environnements ou le vent n’est pas un bon facteur de pollinisation, augmentant les chances d’une pollinisation croisée et en contribuant à la sauvegarde de la végétation naturelle, des plantes rares et sauvages. C’est grâce à l’odeur, la beauté de la fleur que les abeilles viennent butiner d’une fleur à l’autre pour permettre une bonne pollinisation partiellement involontaire. 
En résumé, l’abeille modifie la biodiversité des plantes à fleur car c’est le maillon essentiel de la biodiversité permettant une pollinisation croisée des plantes à fleur. Cette pollinisation croisée est là pour favoriser la biodiversité et permettre la formation de nouvelles espèces de fleurs. De plus les abeilles jouent un rôle essentiel dans le maintien et la sauvegarde de la biodiversité actuelle des plantes à fleur au fil du temps.

Quelle est le rôle des moustiques dans l’écosystème des forêts ?

2de2 : article rédigé par Antoine et Cyprien

Dans les forêts, les populations les plus présentes sont les insectes. Dans ces populations d’insectes, on peut trouver l’ordre des diptères dans lequel figure la famille des culicidés, aussi connu sous le nom de moustique. Les écosystèmes sont des ensembles déterminés par un milieu et les êtres qui l’habitent. Les moustiques sont caractérisés par une seule paire d’ailes et seulement les femelles possèdent une pièce buccale en forme de trompe rigide et de type piqueur-suceur.
Comment se définit l’écosystème des forêts ? 
Quel est le rôle des moustiques au sein de cet écosystème ?
 La forêt est une formation végétale caractérisée par l’importance de sa faune, de sa flore ; on parle de biomasse. C’est aussi un écosystème offrant de nombreux habitats à diverses espèces et populations animales et végétales. La biomasse se réfère à la masse totale des organismes vivants se trouvant dans un biotope donné. Le nombre d’espèces animales et végétales dans une forêt peut donner une petite idée de sa biodiversité. Dans une forêt française, il y a en moyenne 6 800 espèces animales dont 4 160 espèces d’insectes. On peut donc voir que les insectes sont plus présents dans l’écosystème des forêts de par leur nombre et par leur diversité.
Les moustiques ont un rôle dans les écosystèmes car ce sont les plus importants vecteurs d’agents pathogènes. Ils sont présents dans toute les surfaces émergées (à l’exception de l’Antarctique), tant dans des milieux forestiers qu’urbains tant qu’une surface d’eau douce même réduite ou temporaire est disponible. Les adultes mâles et femelles se nourrissent de nectar de fleurs, ils participent donc à la pollinisation au même titre que les autres diptères (mouches…). Seule la femelle absorbe parfois du sang. Ce repas sanguin constitue la source de protéines nécessaire pour compléter la formation des œufs. Les moustiques sont essentiels à la biodiversité spécifiques et fonctionnelles des zones humides (ruisseau, marécages ou encore saisons des pluies dans les pays tropicaux). Ils ont une importance pour les biologistes car ils leur servent de bio-indicateurs. Les larves de moustiques sont aussi source de nourriture pour des insectes ou d’autres prédateurs.
On peut donc affirmer que les moustiques s’avèrent être un facteur de pollinisation, de nourriture (les larves) et de diffusion d’agents pathogènes (maladies tropicales) au sein de l’écosystème des forêts. Enfin, le rôle des moustiques a toujours été ignoré alors qu’ils ont un rôle important au sein de la biodiversité. Malgré la mauvaise image que les moustiques ont, il faut apprendre à vivre avec car ils ont un impact plus positif que négatif.
Sources documentaires : 

jeudi 12 mai 2016

Comment montrer qu’il y a une communication visuelle réelle entre l’abeille domestique et le tournesol ?

Thème : insectes et fleurs 
Sujet : les ultra-violets et les insectes

Comment montrer qu’il y a une communication visuelle réelle 
entre l’abeille domestique (Apis mellifera) et le tournesol ?

 2de3 : article rédigé par Nathnael Getachew, Michael Zewdie et Yekaalo G /Meskel 

Avez-vous déjà remarqué des abeilles et des bourdons qui se posent presque à coup sûr au centre de la fleur pour butiner ? Les scientifiques ont émis l’hypothèse que des marquages UV des pétales, étamines, grains de pollen et pistils leur servent à s’orienter. Ce serait les plantes à fleurs qui enverraient des signaux optiques perceptibles par les yeux des insectes pollinisateurs !

Image d’une abeille domestique (Apis mellifera) dégustant le nectar d’un tournesol 

Une expérience servant à prouver la théorie de la signalisation optique :
Si on enlève les pétales d’un tournesol à la base desquels la lumière UV est absorbée, et qu’on les replace dans l’autre sens, les zones absorbant les UV vont alors se retrouver en direction de l’extérieur de la fleur. Si on lâche des butineuses sur cette fleur reconstituée, elles vont se déplacer sans hésitation vers les zones marquées aux UV et tendre la langue. Manifestement, elles supposent que la nourriture est proche de ces signes distinctifs. Ce comportement inné étaye la théorie de l'orientation des pollinisateurs au moyen de signaux optiques vers le nectar.

Expérience où l’on change la structure de la fleur et qui prouve que 
les abeilles utilisent les zones absorbant la lumière UV pour s’orienter vers la source de nectar
En noir : zones absorbant la lumière UV

Pour conclure, on peut dire qu’il y a une communication visuelle entre les abeilles et le tournesol grâce a la lumière UV. Les abeilles domestiques qui sont les principales pollinisatrices du tournesol voient sur les fleurs de ce dernier des motifs, des stries, des taches, qui situées au centre de la fleur, tout près des étamines et du pistil, servent de guide aux insectes pour "atterrir" sur la fleur au plus près des nectaires. De-ce-fait, Une tache sombre (ultraviolette) au centre d'une fleur est pour eux synonyme d'un bon repas : une fleur présentant ce type de "guide à nectar" aura de meilleures chances d'être visitée par un insecte qu'une fleur ne présentant pas cette tache centrale sombre.

Pour en savoir plus : 
« la pollinisation des plantes à fleur par les abeilles »
Peter Fluri, Anne Pickhardt, Valérie Cottier, Jean-Daniel Charrière 
Agroscope