mardi 31 janvier 2017

Quelle est l’objectif de l’insectarium de Tsé-Tsé à Addis-Abeba ?

Quelle est l’objectif de l’insectarium de Tsé-Tsé à Addis-Abeba ?
 Article rédigé par Nebyou Noah,Yonatan 2nde3
 Présentation de l’objectif 
Laboratoire de l'insectarium

Pendant notre visite, nous sommes allés à l’insectarium des mouches tsé-tsé qui se situe à Kaliti. La personne qui nous a guidés s’appelle Rafael. Nous sommes la seule classe qui a eu la chance de visiter l’insectarium. L’objectif principal est d’éliminer les mouches tsé-tsé.
 Parmi les méthodes utilisées pour exterminer la mouche tsé-tsé, le débroussaillage a pour but d’éliminer la végétation qui abrite la mouche adulte. En outre, le débroussaillage permet souvent de créer des «barrières » qui limitent et, dans certains cas, empêchent la migration des mouches adultes d’une région à une autre.
Autre moyen utilisé, la destruction du gibier permet de priver la mouche de sa principale ressource nutritive, de l’affamer et de l’éliminer. Certains animaux sauvages servent de « réservoir » au parasite qui transmet la trypanosomiase à l’homme et aux animaux domestiques ; en détruisant ce gibier, on élimine de même coup le parasite.
 Parmi toutes les méthodes explorées à ce jour, l’une des plus prometteuses et des plus opérationnelles est la technique des insectes stériles. Cette technique consiste principalement à lâcherdans la population naturelle un grand nombre de mâles irradiés élevés en laboratoire environ 500 en Ethiopie, de sorte que lorsque ces mâles stérile s ’accouplent avec des femelles sauvages fécondés, aucune fécondation ne se produit.Ils sont élevés proprement et soigneusement et ils ont leurs propres chances On rend le mâle stérile en exposant les larves ou les jeunes adultes à une source gamma ; la dose est telle qu’elle n’affecte pas la capacité d’accouplement et d’insémination des mâles irradiés.
  Même si c’est difficile de l’accomplir, en utilisant des rayons gamma, les mouches se rendent stériles.
 SOURCE : PRISE DE NOTE,https://www.iaea.org/sites/default/files/23305484346_fr.pdf

lundi 30 janvier 2017

Comment tester le niveau de contamination du sang dans les mouches tsé tsé ?

Article rédigé par Kristian Seleshi, Lawrence Lawson, Mehdi Ben Dhiab 

Comment tester le niveau de contamination du sang dans les mouches tsé-tsé ? 

Pour enlever les microbes du sang des mouches tsé-tsé, on stérilise le sang ce qui enlève les microbes.

 Premièrement on reconditionne le sang, puis on fait un traitement de dé-fibration et de filtration pour enlever les saletés. On doit après stocker ce sang dans un congélateur puis on le stérilise par des rayons gamma et à 100 pour cent. Ensuite, on place le sang dans une boîte de pétri. Donc il y aura toujours des microbes qui demeureront dans le sang. Les boîtes de pétri sont mises à 100°C pour favoriser le développement des microbes. 1 point blanc correspond à une colonie de bactéries. Comme nous pouvons voir ci-dessous :





 Des conditions de stérilité parfaites sont indispensables lorsque utilise les techniques de nourriture artificielles. Si ces conditions aseptise ne sont pas respectées, des mortalités importantes se produisent chez les mouches. Alors éviter tout risque de mortalité, il faut stériliser le sang et vérifier sa qualité microbienne. La plus part des insectariums prennent le sang des abattoirs au moment de la saignée des animaux. On peut stériliser le sang avec des agents mutagènes (rayons gamma, stérilisants chimiques). Ainsi nous pouvons tester le degré de microbes dans les mouches tsé tsé en faisant des diagnostics des symptômes du sang et des analyses sanguines. Et pour enlever ces microbes, on stérilise les mouches, et en les stérilisant, on stérilise le sang.

Comment prendre soin des mouches tsé-tsé dans un élevage ?

DELICAT Aude-Lyne, ROUDAUT Ana, TOURÉ Khady ( 2de3 )

Lors de la visite guidée à l’insectarium d’Addis-Abeba avec l’ensemble de notre classe, la Seconde 3 du Lycée Guebre-Mariam, nous avons eu l’occasion d’en apprendre plus sur les mouches tsé-tsé. Mais alors, comment prendre soin des mouches tsé-tsé dans un élevage ?

Les conditions de vie des mouches tsé-tsé dans les élevages

Photo d'une salle d'élevage de l'insectarium d'Addis-Abeba
Les mouches tsé-tsé, aussi appelées glossines, sont stockées dans des salles dédiées à l’élevage. Avant d’y être placées, elles sont stérilisées dans la zone des irradiateurs à l’aide de rayons gamma qui doivent être réglés à 100 grades pour ne pas risquer de les tuer. Elles y sont enfermées dans de petites cages circulaires. Il y a moins de mâles que de femelles car les mâles sont généralement plus agressifs. Une fois les pupes pondues, ces dernières sont séparées des autres mouches.

Les mouches tsé-tsé se nourrissent de sang en temps normal. C’est pour cela qu’elles reçoivent également une alimentation sanguine lors-qu’elles sont en élevage. Ce sang est cherché plusieurs jours par se-maine à l’abattoir puis ramené au laboratoire pour répondre à ce besoin d’un point de vue quantitatif ; les mouches tsé-tsé de l’insectarium d’Addis-Abeba en consomment environ 400 litres par semaine. La salle de réception du sang permet d’éliminer les fibrilles qui s’y trouvent et de l’étiqueter. Avant de servir à l’alimentation des glossines, ce dernier est testé dans le laboratoire de suivi de qualité de sang. En effet, on lui effectue des vérifications aussi bien au niveau nutritif qu’au niveau bacté-riologique. Le sang est ensuite stérilisé dans la zone des irradiateurs et est finalement stocké à -20° C dans la zone à congélateurs pour éviter que des bactéries ne s’y reproduisent.
Photo d'un irradiateur de l'insectarium d'Addis-Abeba


Pour conclure, le caractère dangereux des glossines de par la maladie du sommeil qu’elles transmettent fait d’elles des insectes à manipuler avec précaution. Leur alimentation nécessite également un traitement rigoureux puisque les mouches tsé-tsé possèdent un organisme particulièrement sensible.

 Sources documentaires :
- Dr Rafael Argiles Herrero
- Site d’entomologie du LGM : http://rechercheinsecteslgm.blogspot.com/


Comment expliquer le choix d'Addis Abeba pour implanter l'insectarium à tsé tsé ?

Article rédigé par : Ayele et Basile

Suite à la visite de l'insectarium de la classe à Addis Abeba on s'est renseigné sur les mouches tsé-tsé qui est une petite mouche d’Afrique, brun noirâtre, piqueuse, qui contamine l’Homme ainsi que nombre d’autres animaux, avec un trypanosome parasite, responsable de la maladie du sommeil ou d'autres trypanosomiases.

On va parler des causes de l'implantation de l'insectarium à Addis Abeba. Les tsé-tsé vivent longtemps quand il fait frais, quand l'atmosphère est humide, quand de nombreux hôtes sont disponibles. Ces Diptères vivent bien à une température de 25 à 26℃ : c'est à cette température que sont maintenues la plupart des colonies en laboratoire. Si la température s'écarte beaucoup de ce chiffre, en plus ou en moins, la mouche peut en souffrir.

Les tsé-tsé ne peuvent supporté les climats trop chaud et les climats trop froids. A Addis Abeba le climat des hauts plateaux se caractérisent par des nuits qui sont très froides. Donc les mouches ne peuvent pas survivre et se reproduire. C'est pour cela que on a choisi d'implanter un insectarium a tsé-tsé à Addis Abeba puisque elle est placée a 2300 m d'altitude.
Salle d’élevage des mouches tsé-tsé 
Pour résumer, les conditions dans lesquelles vit la mouche tsé-tsé constituent son environnement: climat, végétation, vie animale, sol, effets de l'activité humaine. On peut appeler cela condition de l'environnement. L'ensoleillement, la pluviosité et l'humidité, la température, la pression atmosphérique et le vent constituent le climat dans un périmètre donné. De tous ces facteurs, la température et l'humidité sont les plus importants pour la tsé-tsé, mais la lumière joue aussi un rôle non négligeable. Les salles d’élevage doivent impérativement avoir température convenable et peu variable pour ne pas stresser les tsé-tsé.


Comment traiter le sang pour nourrir des mouches tsé-tsé en élevage ?

Article rédigé par Tsedenya, Reem et Semret 

Le 2 décembre nous sommes allés, avec notre classe, visiter un insectarium qui se trouve à Addis Abeba et qui fait un élevage de mouches tsé-tsé. Cet insectarium a été mis en place Pour produire des mouches tsé-tsé mâles stérile et dans le but d’éradiquer la maladie qu’elles transmettent aux animaux ainsi qu’aux humains : la maladie du sommeil. Nous nous sommes alors demandé 
Comment les professionnels de cet insectarium traitent-ils le sang pour nourrir ces mouches tsé-tsé en élevage ? 
Notre guide, Monsieur Raphaël, nous a donc donné les renseignements suivants.
 Les mouches tsé-tsé ou glossines sont un genre de mouches hématophages africaines qui peuvent être vectrices de trypanosomiases humaines ou animales. Ces maladies peuvent être mortelles. Le mot « tsé-tsé » vient de la langue tswana, parlée dans plusieurs pays d’Afrique australe et signifie « mouche qui tue le bétail». 

https://www.google.com/search?q=mouches+ts%C3%A9-ts%C3%A9&client=firefox-a&rls=org.mozilla:fr:official&source=lnms&tbm=isch&sa=X&ved=0ahUKEwjy97Lh4-nRAhUTkRQKHcB9Do0Q_AUICCgB&biw=1600&bih=721#imgrc=bRZl67U5rmkSrM%3A
Image d'une mouche tsé-tsé
Elles se nourrissent principalement de sang. Dans l’insectarium le sang utilisé pour nourrir les mouches vient de l’abattoir d’Admis Abat appelé en amharique Sera. Ce sang vient en très grande quantité car ces glossines consomment au moins 400 litres de sang par semaine pour environ 500 glossines. Avant tout usage le sang collectionné est filtré pour enlever les poils, les déchets et les fibrilles puis collectionné dans des récipients stérilisées dans des fours à 80°C pendant 24 h. Ces récipients de 20 litres qui sont étiquetés avec précaution.
 Puis les récipients contenant le sang sont stockés dans un congélateur à une température qui se situe entre -20°C et-25 °C. 
De plus la valeur nutritionnelle du sang est testé au laboratoire. Le sang irrigue tous les organes ; il leur apporte oxygène et éléments nutritifs et les débarrasse de leurs déchets. Il circule dans les vaisseaux sanguins et est le plus important liquide biologique de notre corps. Il est composé à 55 % de plasma et à 45 % de cellules (globules rouges, globules blancs et plaquettes).
 Ces mouches hématophages africaines, malgré leur habilité à de transmettre les trypanosomiases humaines ou animales, sont très sensibles aux infections bactériennes. C’est donc pour cette raison qu’on s’intéresse à la contamination en bactérie de ce sang.
 Dans une salle spéciale le sang est irradié. Ce procédé est mis en place à l’aide d’un radiateur à rayons gamma qui relâche 1000 grades de ce rayon.
 Irradiateur de cobalt (cliché de monsieur Juin)
 Puis, pour tester la contamination en bactérie des échantillons de sang sont prélevés des récipients placés au congélateur et placés en culture sur gel agar-agar dans des boîtes de Pétri. Après 15 jours, on contrôle le développement bactérien. Si le nombre de colonies bactériennes est supérieures à 10 sur une boîte de pétri, le sang correspond est éliminé du congélateur. Pour résumer, le sang pour nourrir les mouches Tsé-tsé passe par trois étapes avant d’être distribué aux mouches. Une étape de filtration, une étape de teste sur la valeur nutritionnel et une dernière étape de teste sur la contamination de bactérie.
 Ces étapes indispensables et rigoureuses montrent que même la nourriture de ses mouches doit être manipulée avec précaution.

Comment nourrir les mouches tsé-tsé en élevage ?

 2°3 : Article rédigé par Pascal Karche, Teshome Shenkut et Mohamoud Osman
Lors d'une sortie à l'Insectarium de Addis Abeba, nous avons étudié la mouche tsé-tsé. Nous avons étudié la manière dont ces mouches sont élever dans un laboratoire, le traitement pour les rendre stérile ou encore la façon dont on les nourrit.
Photo des élèves écoutant les explication (cliché de M. Juin)
Photo d'une élève avec des mouches tsé-tsé (cliché de M. Juin)
Comment est traité le sang qui nourrit les mouches ? Comment nourrissons-nous nos mouches en laboratoire ? 
Photo de la mouche tsé-tsé
 Avant tout il faut savoir que une colonie de mouche tsé-tsé a besoin de 400 litre de sang pour se nourrir pendant une semaine. Mais le sang que l'on donne aux mouches passe d'abord par un traitement spécial. On stérilise le sang avant de le congeler à une température de 20° Celsius. La stérilisation du sang fera perdre toutes ces bactéries au sang alors que la congélation aidera à conserver le sang.

Pour nourrir les mouches en sang, dans une membrane silicone on dépose une fine couche de sang latéralement puis on recouvre le côté sur lequel on a mis du sang par du plastique. On dépose la membrane silicone sur une plaque chauffante. Puis les mouches n'auront qu’à transpercer le plastique pour se nourrir de sang.

Photo de mouches entrain de se nourrir
 Pour conclure on peut remarquer que à cause des problèmes engendré par la mouche tsé-tsé l'homme a du créé des laboratoires pour analyser cette mouches et l'homme a aussi du créé une manière spéciale de nourrir cette mouche sans être infecter par la maladie de cette mouche.

 Source : 

dimanche 22 janvier 2017

Qu'est ce que l' "Ambite"?




Lors de la conférence du Docteur Jérémy Bouyer, responsable de l’équipe vectrice de l’unité mixte de recherche «  Contrôle des maladies animales exotiques et émergentes » du CIRAD, un mot s’est fait particulièrement remarqué : l’ « Ambite ». Une question se ressasse sûrement dans l’esprit de ceux qui n’ont pas été trop à l’écoute du scientifique : Qu’est-ce que l’ «  Ambite  »?.






Le Docteur Jérémy Boyer lors de sa conférence au Lycée Guébré Mariam







Une glossine, dite par le commun "Mouche Tsé-Tsé"
Cela pourrait être compliqué mais pour les simples d'esprit, comme vous et moi, on pourrait le définir par une zone considéré comme la maison de la glossine, dite par le commun : mouche Tsé-Tsé. En effet le mot "Ambite" désigne tout simplement la demeure de la glossine. Le mot "Ambite" a donc été ajouté au dictionnaire français uniquement pour la glossine.










Un exemple de milieu où des "Ambites" sont présents
Mais cet habitat a une particularité. La glossine peut trouvé dans une zone désavantageuse une petite zone favorable pour son repos; c'est ce qu'on désigne par "Ambite" comme un petit paradis dans un enfer. C'est une des raisons pour laquelle on dit que la mouche tsétsé est "intelligente". Elle peut aussi sortir de son « paradis » pour attaquer une proie à une distance totale d’aller-retour sur la limite de son possible. Une autre raison pour laquelle on considère les glossines comme intelligente.