mardi 21 juin 2016



Thème : Les insectes et leur alimentation
Sujet : Les pièces buccales des Coléoptères
Problématique : Comment explique-t-on  la capacité des pièces buccales des coléoptères à s’adapter à tout type d’alimentation ?


Interprétation :
Le taxon des coléoptères s'agit de l'ordre d'insectes comportant le plus grand nombre d'espèces.  Les coléoptères sont très diversifiés et ils sont présents dans tous les principaux habitats à l'exception des régions polaires et marines.  On retrouve des détritivores qui décomposent les débris de végétaux. Il y a certains coléoptères qui se nourrissent de charogne ou d'excréments. D’autres se nourrissent de champignons et d'autres sont exclusifs à un type de plante. Il y a aussi des insectes phytophages (mangeurs de tout type de végétaux)  généralistes qui s'alimentent de pollens, de fleurs et de fruits. On retrouve aussi des prédateurs et des parasites qui s'attaquent à d'autres invertébrés. Cette adaptation très diversifiée pourrait s’expliquer par la spécificité de l’appareil buccal des coléoptères.  
Parmi les pièces buccales des coléoptères, on retrouve les mandibules, qui apparaissent comme de grandes pinces sur le devant de la tête. Elles se déplacent horizontalement et servent à saisir, écraser ou couper la nourriture ou les ennemis. Chez certaines espèces, les mandibules des mâles sont très développées et nettement plus larges comparé à celle des femelles (voir la pièce jointe ; « mâle et femelle coléoptères »). On retrouve aussi les palpes maxillaires et les palpes labiaux, des appendices en forme de doigts qui se trouvent autour de la bouche de la plupart des coléoptères, et qui portent des organes sensoriels ou plus exactement le sens du touché. Ils servent à déplacer la nourriture à l'intérieur de celle-ci.
 
Si les coléoptères parviennent à s’adapter à tout type d’alimentation, c’est grâce à chacune de leur pièce buccale de type broyeur qui possède diverses fonctions (comme mâcher, broyer et attraper). La puissance de leur appareil buccal leur permet de se conformer à toute texture, ossature ou chair, dans beaucoup d’écosystèmes et environnements. C’est ainsi que s’explique cette capacité de la part des pièces buccales de pouvoir s’accorder à une alimentation très variée et diversifiée.

Rannou Jeanne et Daspect Théa                                                                                                                2de2

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire